BDGMonth 2021, retour sur 1 mois de Live Caritatif

Joffrey a créé l’association “Le bistro des gamers”, une WebTV & Team Esport sous statut associatif. Avec son association, il organise des événements qui permettent de soutenir des causes peu ou pas connues. Il revient sur l’aventure du BDGMonth 2021, un live caritatif en partenariat avec uTip, qui a permis de lever 6000 euros pour l’association « Tous aux abris ».

Affiche BDG Month

Peux-tu revenir rapidement sur ce qu’est le “Bistro des Gamers” ?

À la base le Bistro des gamers, c’était juste un discord entre potes où on jouait tous ensemble. L’idée du bistrot, ça venait d’un prof qui nous a dit une fois : “mais, vous vous êtes cru au bistrot ?” et on a trouvé l’idée marrante.

Petit à petit comme, à l’époque, je streamais, je me suis dit que j’avais envie de partager ma passion. Et j’ai repris cette idée du Bistro des Gamers, mais cette fois-ci pour lancer une WebTV. Ça n’avait pas pour vocation d’être une association. C’était toujours dans le but de jouer ensemble, pour qu’on s’éclate et qu’on propose du bon contenu. 

Comme je suis quelqu’un d’humain, qui aime aider… je me suis dit qu’on pourrait essayer de faire quelque chose, un événement.

« À l’époque, le monde d’Internet était vu comme un milieu de gens qui n’avaient pas de vie et qui se foutaient des autres. J’ai eu envie de montrer que les gamers aussi peuvent faire des choses et peuvent aider. »

Avec cette idée en tête, j’ai créé l’association. Notamment pour créer un cadre juridique. 

Et puis est arrivé le premier BDGMonth, une équipe d’e-sport… l’association a vraiment grandi depuis ses débuts.

Du coup, ce fameux BDGMonth, c’est quoi ?

Comme dit, ça faisait un petit moment que j’avais envie de faire un événement caritatif où l’on soutiendrait une association et une cause peu médiatisées et peu connues. On voit souvent des événement caritatifs sur Twitch pour des grosses associations, et bien sûr ça les aide, c’est hyper important, mais il y a d’autres associations dont on ne parle pas assez.

Pendant longtemps, je n’ai fait qu’en parler à mon équipe. Et finalement, je me suis enflammé. En novembre 2019, on avait une réunion et je leur ai dit : “En février, on va faire un mois de Live caritatif”. Pour me forcer à le faire. J’avais une date, des personnes en attente, j’avais plus le choix. 

« L’organisation a été très compliquée, je ne me rendais pas compte du travail et des délais. 3 mois pour organiser un mois de Live caritatif, c’était trop peu. »

Pour le premier BDGMonth, on a aidé l’association “Petit coeur de beurre”, qui aide les personnes atteintes de cardiopathies congénitales. Je ne connaissais pas la cause alors que ça touche 1 enfant sur 100. J’ai appris beaucoup en discutant avec eux. On était 5 streamers, on avait moins de 1000 followers, et on a réussi à récolter 560 euros. C’était assez incroyable. 

C’est des supers souvenirs. J’ai rencontré pour la première fois d’autres streamers. Et ça m’a fait me rendre compte qu’il y avait des visages derrière les pseudos. Depuis, on a une approche plus humaine au BdG.

Miniature BDGMonth

L’édition 2020 vous a aidé pour l’organisation de l’édition 2021 ?

Oui. On avait déjà beaucoup appris grâce à cette première édition. Du coup, pour le BDGMonth 2021, on a vu un petit plus gros. Notamment, on voulait engager d’autres personnes que les gens de la WebTV. Et pour ça, il fallait qu’on leur montre qu’on était des gens sérieux qui font les choses proprement. Que notre projet allait fonctionner. Et, surtout, qu’à la fin du mois, ils se disent : « c’est trop bien je veux le refaire ».

J’ai décidé de gérer le projet seul cette année. Pour apprendre, pour avoir une expertise et pour prêter cette expertise aux prochains organisateurs. L’année prochaine, on sera plusieurs. Mais j’ai pu toucher à chaque aspect de l’organisation. Ça m’aide à mieux gérer et à être flexible.

J’ai dû m’occuper des partenaires, de 40 streamers, des réseaux, de la comm, des graphistes… et c’était compliqué. Mais finalement, je pense qu’on a réussi. 

« On m’a d’ailleurs reproché de voir trop gros pour cette édition. Mais pour moi, l’intérêt d’un objectif, ce n’est pas d’y arriver, c’est de s’en rapprocher. L’objectif est là pour te donner un but. »

Tu peux nous parler plus en détail de l’édition 2021 ?

Pour l’édition 2021, on a récolté de l’argent pour l’association “Tous aux abris” qui fait des nichoirs pour les animaux en danger en milieu urbain. C’est pour les hérissons, les chauves-souris, les hirondelles… les animaux qui se font écraser, etc… 

On a récolté environ 6000 euros. C’était incroyable. On a fait 10 fois plus que lors de la première édition. Et je suis persuadé que c’est le fruit de l’organisation, et de ces objectifs que l’on s’était fixé. Je suis très fier de ça, et très fier de voir que les streamers étaient contents. 

Les streamers se sont rassemblés, on a fait quelque chose ensemble et j’ai trouvé que c’était vraiment humain.

« C’est la base pour qu’un événement réussisse. Il faut être humain, parler et comprendre l’autre. Sinon ça ne fonctionnera pas. « 

Tu as des conseils pour ceux qui voudraient organiser des Lives de ce type ? 

Il faut s’organiser. Lancer ce genre d’événement, ça ne se fait pas en un claquement doigt. Et surtout, il ne faut pas voir trop gros, mais assez pour avoir des objectifs clairs et précis. Il faut déjà avoir une expertise, un public, connaître des gens. Il faut être capable de s’accrocher et de rebondir. Parce que parfois, travailler longtemps comme ça, c’est un peu dur moralement. 

Très clairement, le truc que je n’avais pas vu venir, c’est les imprévus. Et il y en a eu… beaucoup. Avec le recul, je sais que ça m’a surtout appris des trucs. Mais sur le moment, c’est dur à encaisser. 

J’ai des streamers qui sont partis en Décembre, c’est la dernière minute pour moi… Ça faisait des mois qu’on les comptait sur nos plannings, sur l’événement… Ils sont partis, parce que je communiquais mal avec eux sur le discord. J’avais pris la décision de ne pas y noter chaque discussion et chaque changement à la seconde où ça arrivait. Malheureusement, cela n’a pas été bien pris par certains streamers, pas bien compris, et ils sont partis à cause de ça. 

« Ça ne sert à rien de s’appesantir sur ses erreurs. On fait tous des erreurs. Il faut juste se dire ok, ça je ne le ferai plus, et j’ai cherché une solution. » 

J’ai relancé les recrutements de dernière minute et voilà. 

On a aussi perdu notre graphiste, qui a eu des soucis personnels. J’ai contacté en urgence la personne qui nous avait fait toute la charte graphique du Bistro et, avec un autre graphiste, ils nous ont sortis du pétrin. Ils ont fait un travail incroyable en peu de temps et avec beaucoup de contraintes.

Et bien sûr, le dernier imprévu c’était l’imprévu Covid… qui a chamboulé l’organisation en physique de l’événement. 

Le BDGMonth 2021 s’est fait en partenariat avec uTip. Comment la plateforme vous a concrètement accompagné ? 

Je suis vraiment très content de cette collaboration. Déjà, parce que ça donnait une tournure officielle à l’évènement.

Une question qu’on m’a beaucoup posée c’est “comment on peut être sûr que vous n’allez pas garder l’argent pour vous ?”. Grâce à uTip, on pouvait dire, nous on touche jamais l’argent, c’est l’équipe de uTip qui s’occupe de tout et surtout de le reverser directement à l’association. 

« À l’échelle de la comptabilité, ça m’a fait gagner plusieurs mois. J’avais le temps de me concentrer sur d’autres choses qui me paraissaient plus importantes. J’étais focus sur d’autres projets et pas la comptabilité. »

On était toujours en contact avec les gens de la plateforme, super facilement et rapidement. Si il y avait un problème, une question, l’équipe était là pour nous aider. 

Des goodies permettaient de soutenir l’association en échange d’un produit physique

Et puis, on a aussi découvert le Shop. C’était super intéressant. On a pu créer des produits avec les design de l’événement et l’argent des ventes rejoignait la cagnotte. On n’avait rien à gérer. C’est uTip qui s’occupait de l’impression, de l’envoi, du SAV… J’ai pas eu à gérer des stocks. 

Pour pouvoir réellement se focus sur l’évènement et se sentir accompagné, on ne pouvait pas rêver mieux.

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